Paul Ranger
Paul Ranger, « l’Homo cavernarum »
Paul Ranger (Biographies canadiennes-françaises, 1928-1929)
Étudiant en droit, Paul Ranger (1896-1963), au septième gala de L’Arche, en juin 1917, se chargea de réciter les poèmes de deux absents : Rikan (Albéric Marin) et Claude Parasol (Roger Maillet), partis pour le front. Ranger est lui-même l’auteur de poèmes demeurés cependant inconnus, dont seul le titre d’un sonnet nous est parvenu : « Le Coke d’Acadie », écrit avec les mains gercées par un grand soir de froid (d’après Édouard Chauvin), et qui annonçait ironiquement sa future spécialisation dans le droit minier – le coke étant le nom d’un dérivé du charbon. Ranger sera président de la Commission des mines de la Chambre de commerce de Montréal et de la Molybdenite Corporation of Canada. En ce domaine, il écrira plusieurs articles et participera à des émissions de radio.
Durant la Première Guerre mondiale, opposé à la conscription, il prône la résistance passive. Il suivra néanmoins un entraînement de plusieurs mois dans le Royal Flying Corps. La carrière militaire le rattrape durant la Seconde Guerre mondiale où, à titre de lieutenant-colonel, il commande le contingent du Corps-école d’officiers canadiens (CEOC) de l’Université de Montréal. Une amitié privilégiée le liait au Casoar Honoré Parent. Il fut membre du Casoar-Club en 1925-1928.
Les joyeux drilles Antoine Monet, Louis Francœur, Émile Legrand, Paul Ranger, Philippe Panneton (archives CRALA).
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