Jean Chauvin
Jean Chauvin, « le Trombone gallinacé »
Jean Chauvin dans son bureau de l’avenue Maplewood, en 1925 (coll. part.).
Jean Chauvin (1895-1958) qui, comme son frère Édouard, étudie le droit à l’Université Laval de Montréal, devient président des soirées de « gala » qui débutent à L’Arche en décembre 1915. Dans le sillage de Victor Barbeau, il est journaliste au Nationaliste, où il publie des poèmes en prose et où il tient la chronique « Coulisses universitaires ». Parallèlement, il est un des fondateurs de L’Escholier et l’un de ses plus réguliers collaborateurs sous le nom de Roger Bon-Temps. En juillet 1917, alors qu’il est journaliste au Devoir, il s’engage dans la Légion étrangère et se retrouve au front. Blessé deux fois, il revient au Québec en avril 1919, décoré de la Croix de guerre.
Il devient directeur de La Revue populaire, de Mon Film et du Samedi, prononce de nombreuses conférences et publie des articles sur l’art. En 1928, il fait paraître Ateliers : études sur vingt-deux peintres et sculpteurs canadiens, premier livre exclusivement consacré à des artistes canadiens, qui obtient le prix d’Action intellectuelle. Dans un des chapitres, il évoque les beaux jours de L’Arche, d’où est sorti son goût des ateliers d’artistes car, d’après Ubald Paquin, « les murs [de L’Arche] disparaissaient complètement sous la profusion des gravures et des peintures ». Après avoir fait partie du Vase et du Casoar-Club, au début des années 1930 Jean Chauvin est un des membres de l’Oxford Group qui réunit des peintres et quelques amateurs d’art, après quoi il sera un des fondateurs du Cercle Marco-Polo, réservé aux récits de voyages.
Jean Chauvin siègera au conseil d’administration de la Galerie nationale du Canada (Musée des beaux-arts du Canada) et du Musée des beaux-arts de Montréal.
Couverture d’Ateliers (1928), dessin de Robert Pilot, lettrage de J.M. Meekison.
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