Philippe Panneton (Ringuet)

Philippe Panneton (Ringuet), « le Sphinx d’Halifax  » 

Philippe Panneton en 1918 (archives privées)

Expulsé de plusieurs collèges, Philippe Panneton (1895-1960) découvrira à L’Arche la seule école qu’il ne reniera jamais, celle de la « culture intellectuelle ». À l’automne 1916, alors qu’il entre en Faculté de médecine, il est reçu dans la Tribu des Casoars où il retrouve ses condisciples du collège Sainte-Marie : Maillet, Paquin et Barbeau. Sous les combles de L’Arche, il écrit quelques-uns de ses premiers poèmes qu’il publie dans L’Escholier et d’autres journaux. En 1918, il tient le feuilleton théâtral à La Patrie et il sera un des hôtes assidus des conférences du Nigog. Quoique anticonscriptionniste, il fera son service militaire au camp de Valcartier.  

De 1920 à 1923, il poursuit ses études de médecine à Paris et voyage dans divers coins de l’Europe. À son retour, il entre à l’hôpital Notre-Dame de Montréal comme oto-rhino-laryngologiste et enseignera à l’Université de Montréal. En 1924-1925, il fait partie de l’École littéraire de Montréal. En 1927, il fait représenter au Monument-National un acte en vers : Je t’aime… je ne t’aime pas, ou Jouons à l’amour. Sous le nom de Ringuet, il fera une brillante carrière de conférencier et produira une œuvre romanesque reconnue : Trente arpents (1938), L’Héritage et autres contes (1946), Fausse monnaie (1947) et Le Poids du jour (1949). Il fut membre du Casoar-Club en 1925-1928.

Ringuet, Trente arpents, premier roman, 1938, édition originale. Le bois gravé sur la couverture porte les initiales de R.A.

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